Bienvenue dans les coulisses de la vraie vie : celle où les mères ne dorment pas 8 heures par nuit, ne méditent pas au lever du soleil et ne font pas toutes du batch cooking bio le dimanche. Parce que la fatigue maternelle et l’épuisement quotidien, c’est réel. Et parfois, c’est violent.
Fatigue maternelle et épuisement : de quoi parle-t-on vraiment ?
Quand on devient maman, on signe pour un job à temps plein sans pause déjeuner, sans RTT, sans jours de maladie. Résultat : le corps lâche, l’esprit vacille, et le cœur déborde. La fatigue maternelle, ce n’est pas juste un coup de mou : c’est un état physique et émotionnel d’épuisement total, souvent accompagné d’un sentiment de solitude et d’incompétence. Un article sur Santé Publique France reprend bien les mécanismes qui entraine cette situation.
Et ce n’est pas « juste une période ». Ce n’est pas « normal ». Ce n’est pas « ça, être mère ».
C’est un signal. Ton corps et ton mental te demandent du soutien parental et du répit.
Les signes de l’épuisement maternel
Avant de sombrer dans le burn out parental, il y a des signes à ne pas négliger :
- Fatigue persistante, même après une nuit de sommeil (quand tu as la chance d’en avoir une).
- Irritabilité, colère rapide, perte de patience.
- Difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions simples.
- Sensation d’être dépassée ou incompétente.
- Pleurs fréquents, sentiment de solitude.
- Perte d’intérêt pour des activités autrefois plaisantes.
- Pensées de fuite, envie de tout laisser tomber.
Si tu te reconnais dans plusieurs de ces points, stop : tu n’es pas seule, et tu n’as pas à tout porter.
Pourquoi tant de mères s’épuisent ?
La pression. Voilà le mot-clé.
Pression d’être une mère parfaite, une compagne dispo, une pro compétente, une femme séduisante et une cuisinière Pinterest-compatible. Le tout sans se plaindre.
Ajoute à ça le manque de relais, la charge mentale, les nuits hachées, et parfois le jugement des autres, et tu obtiens une recette parfaite pour l’épuisement maternel.
7 solutions concrètes pour gérer la fatigue maternelle
1. Arrête de culpabiliser
Tu as le droit d’être fatiguée.
Tu as le droit de ne pas aimer tous les moments avec ton enfant.
Tu as le droit de dire « j’en peux plus ».
Déculpabiliser, c’est le premier pas vers la guérison.
2. Demande du soutien parental (sans t’excuser)
Tu n’as pas à tout gérer seule. Fais appel à ton partenaire, à une amie, à ta mère, à une voisine. Même une heure de baby-sitting peut changer ta journée.
Et si personne n’est dispo ? Tu peux aussi faire appel à des associations ou à des services de garde occasionnelle. Demander de l’aide, c’est être maligne, pas un aveu de faiblesse.
3. Priorise ton sommeil comme un acte militant
Dors quand tu peux. Même 20 minutes. Même si la vaisselle n’est pas faite. Même si le linge déborde. Ton sommeil n’est pas négociable. Il est vital.
4. Allège ta charge mentale
Tu n’as pas besoin de tout planifier. Tu peux déléguer. Tu peux faire une liste et laisser quelqu’un d’autre s’en charger.
Utilise des outils simples : agenda partagé, to-do list sur le frigo, application mobile… ou juste, dis à voix haute : « je ne peux pas gérer ça aujourd’hui ».
5. Offre-toi des moments rien qu’à toi
Pas besoin de spa ou de retraite zen. Parfois, un café seule, une marche de 15 minutes, une série débile, un bain sans interruption suffisent. Ces moments de respiration sont sacrés.
6. Entoure-toi de femmes badass comme toi
Crée ton cercle. Une tribu de mères honnêtes, imparfaites, vraies. En ligne ou en vrai. Partage tes galères, ris, pleure, respire. Tu n’as pas besoin d’un village parfait. Juste d’un soutien sincère.
7. Consulte si nécessaire
Parler à un professionnel (psychologue, sage-femme, coach parental) peut t’aider à sortir la tête de l’eau. Ce n’est pas un luxe, c’est véritablement un outil de survie. Et tu mérites d’être entendue, soignée, soutenue et comprise.
Tu n’as pas à t’oublier pour aimer
Être mère, ce n’est pas s’effacer.
Ce n’est pas se sacrifier.
C’est se construire autrement, en gardant en tête que ton bien-être est la base de l’équilibre de toute ta famille.
Tu es une femme badass, forte, capable, mais tu n’es pas inépuisable. Et c’est OK.
Repose-toi. Demande. Respire. Et surtout : aime-toi assez pour prendre soin de toi.
👉 Tu veux plus de conseils badass sur la maternité, le self-care et l’empowerment ? retrouve nos articles sur ton blog Je Suis Badass !
