Changer de métier après 40 ans ? Après plusieurs boulots différents et des périodes de chômage ? Beaucoup pensent que c’est mission impossible. Et pourtant, c’est exactement ce que j’ai fait.
Je m’appelle Claire, j’ai 46 ans, et après un parcours chaotique fait de reconversions, de petits boulots et de moments de doute, j’ai fini par trouver une activité qui me passionne… complètement par hasard. Voici mon histoire et mes réponses aux questions qu’on me pose souvent sur ce grand saut vers une nouvelle vie pro.
1. Tu peux nous parler de ton parcours ?
Bien sûr ! Je n’ai jamais eu un chemin tout tracé. Après le bac, j’ai fait des études courtes en gestion, pensant que ça m’ouvrirait des portes. Mais très vite, je me suis ennuyée dans les bureaux. J’ai donc enchaîné plusieurs boulots : vendeuse en magasin, assistante administrative, animatrice en centre de loisirs, puis un passage dans la restauration (une expérience… intense).
Entre deux contrats, j’ai connu des périodes de chômage, parfois courtes, parfois plus longues. À chaque fois, j’essayais de me réorienter. J’ai testé des formations en ligne, des petits business, mais rien ne me passionnait vraiment.
Jusqu’au jour où une amie m’a proposé un job temporaire dans son activité freelance. Je l’ai aidée sur un projet, sans grande conviction… et j’ai adoré.
2. En quoi consiste ton nouveau métier ?
Je fais du community management et de la rédaction web pour des entrepreneurs et des petites entreprises. En gros, j’anime des réseaux sociaux, je crée du contenu et j’aide mes clients à être plus visibles en ligne.
C’est un métier que je n’avais jamais envisagé, mais qui regroupe tout ce que j’aime : l’écriture, la créativité, l’autonomie. Et surtout, je peux travailler de chez moi, organiser mon emploi du temps, choisir mes projets…
3. Tu as suivi une formation ou tu t’es lancée directement ?
Au début, j’ai appris sur le tas en aidant mon amie. Ensuite, j’ai suivi quelques formations en ligne pour mieux comprendre les codes des réseaux sociaux et du marketing digital.
Mais franchement, la meilleure école, ça reste la pratique. J’ai accepté quelques missions à petit prix pour me faire la main, j’ai testé différentes approches… et au bout de quelques mois, j’avais assez d’expérience pour me vendre à de vrais clients.
4. Est-ce que c’était difficile de trouver des clients ?
Oui et non. Au début, j’ai dû prouver ma valeur, donc j’ai fait jouer mon réseau : des amis, d’anciens collègues, des connaissances. Puis, j’ai utilisé LinkedIn et des plateformes comme Malt ou 5euros.com pour décrocher mes premières missions payantes.
Les premiers mois, ce n’était pas la folie, mais petit à petit, le bouche-à-oreille a fait son effet. Aujourd’hui, je travaille surtout avec des clients réguliers qui me recommandent à d’autres.
5. Est-ce que c’est bien payé ?
Ça dépend ! En débutant, ce n’est pas toujours évident de fixer des tarifs corrects. J’ai fait l’erreur classique de me sous-estimer. Aujourd’hui, je facture mieux et je gagne un revenu équivalent (voire supérieur certains mois) à ce que je touchais dans mes anciens jobs.
Mais l’avantage, c’est que je peux évoluer : plus je développe mon expertise, plus je peux proposer des services premium.
6. Quelles ont été tes plus grandes peurs en te lançant ?
- La peur de ne pas être légitime : Je me disais que je n’étais pas « faite » pour ce métier, que d’autres étaient bien plus qualifiés. Mais en réalité, tout le monde démarre quelque part.
- La peur de ne pas gagner assez d’argent : Quitter un CDI pour l’inconnu, c’est flippant. Mais en m’organisant bien et en diversifiant mes sources de revenus, j’ai trouvé mon équilibre.
- Le regard des autres : Beaucoup pensent que se reconvertir à 46 ans, c’est risqué. Mais au final, les seules opinions qui comptent sont celles qui nous soutiennent.
7. Quels sont tes outils préférés pour travailler ?
Quand on est freelance, il faut être bien équipée pour gagner du temps et être efficace. Voici les outils que j’utilise au quotidien :
- Wisewand : Un vrai game-changer pour la rédaction web ! Il m’aide à structurer mes articles et à produire du contenu optimisé pour le référencement. Grâce à lui, je gagne un temps fou et je suis sûre que mes textes sont pertinents et bien calibrés. D’ailleurs, j’ai un code promo à proposer à ceux qui voudrait utiliser cet outil incroyable en cliquant ici : WISEWAND.
- Canva : Pour créer des visuels attractifs pour les réseaux sociaux et les articles de blog.
- Notion : Pour organiser mes tâches, suivre mes projets et noter mes idées.
- Metricool : Un super outil pour programmer mes publications sur les réseaux sociaux et analyser leur performance.
- ChatGPT : Utile pour brainstormer, reformuler des idées et débloquer un manque d’inspiration.
Ces outils m’aident à être plus productive et à offrir un meilleur service à mes clients.
8. Qu’est-ce qui a été le plus dur dans cette reconversion ?
Le début. Quand on se lance, il faut tout apprendre, tout gérer : trouver des clients, gérer l’administratif, se former… C’est un vrai défi.
Mais après quelques mois, quand on commence à voir les résultats et qu’on se sent à sa place, ça devient une vraie satisfaction.
9. Qu’est-ce qui te plaît le plus aujourd’hui ?
L’autonomie. Je choisis mes projets, je gère mon planning. J’ai enfin un métier qui me correspond et dans lequel je me sens utile.
Et surtout, je n’ai plus cette angoisse du dimanche soir. Ça, ça n’a pas de prix !
10. Quels conseils donnerais-tu à une femme qui hésite à se reconvertir ?
- Arrête de croire qu’il est trop tard. 46 ans, ce n’est rien. Il reste 20 ans de carrière devant toi, autant qu’ils te plaisent !
- Teste avant de te lancer à fond. Fais des missions en freelance, du bénévolat, vois si ça te plaît.
- Forme-toi, mais ne bloque pas dessus. Se lancer est plus important que d’attendre d’être « prête ».
- Entoure-toi des bonnes personnes. Éloigne ceux qui te découragent et connecte-toi à ceux qui te soutiennent.
- Accepte que ça prenne du temps. Rien ne se fait en un claquement de doigts, mais chaque petite avancée compte.
11. Un dernier mot ?
Si tu hésites, lance-toi. Pas forcément en claquant la porte de ton job du jour au lendemain, mais en testant, en apprenant, en osant.
Parce que la vie est trop courte pour la passer chaque jour dans un boulot qui ne nous rend pas heureuse. Et qu’il n’y a pas d’âge pour trouver enfin ce qui nous fait vibrer.